Diabète type 2

À retenir

Le diabète de type 2 est rare (2-5%) chez l’enfant.

Les facteurs de risque sont une anamnèse familiale positive, un excès pondéral et des signes cliniques suggestifs de résistance à l’insuline comme l’acanthosis nigricans.
L’HbA1c (hémoglobine glyquée) est augmentée à une valeur prédictive pour le développement d’un diabète type 2.

L’excès pondéral chez un jeune enfant est associé au développement d’un diabète de type 2, avec morbidité et mortalité élevées. Des facteurs familiaux, ethniques, génétiques, épi-génétiques, immunologiques, psychologiques, diététiques et de l’environnement socioculturel sont impliqués dans le développement d’une résistance à l’insuline. Dans un deuxième temps, une diminution de la fonction des cellules β-pancréatiques avec sécrétion insuffisante d’insuline interfère avec l’homéostasie glucidique.

Des signes suggestifs d’une résistance à l’insuline (obésité, hypertension artérielle, dyslipidémie, acanthosis nigricans, PCOS) ne sont parfois pas présents. Une décompensation acidocétosique que l’on retrouve fréquemment lors d’un diabète de type 1, est rare dans le diabète de type 2.

Mesurer: HbA1c, la glycémie à jeun, l’insuline, C-Peptide

Test de la tolérance au glucose (OGTT=oral glucose tolérance test)

Bilan complémentaire hormonal ou métabolique

Traitement: Changement du style de vie, activité physique régulière Suivi psychologique Médication agissant sur la résistance à l’insuline si sécrétion d’insuline suffisante Insulinothérapie si sécrétion d’insuline insuffisante

La cible de toute intervention sera la normalisation de la glycémie et de l’HbA1c ainsi que la prévention secondaire des complications.

Troubles cardiovasculaires

Troubles micro-vasculaires (rétinopathie, néphropathie, neuropathie, pieds diabétique)