Prolactinome

À retenir

Le signe pathognomique est la galactorrhée.
Des valeurs de prolactine supérieures à 200 ng/mL en dehors de la grossesse sont presque toujours dus à un prolactinome.
Certains médicaments (p.ex. neuroleptiques, opiacés, antihypertenseurs) ou des endocrinopathies (p.ex.hypothyroidie primaire) peuvent induire une hyperprolactinémie.

Chez la femme adulte, la galactorrhée est souvent accompagnée de troubles des règles. Chez l’adolescente avec aménorrhée primaire ainsi que chez l’homme, une galactorrhée sera toujours perçue comme un signal d’alarme.

Un écoulement de lait spontané ou provoqué par légère palpation en dehors de la lactation est appelé galactorrhée. Une hyperprolactinémie en est le plus fréquemment la cause.
Attention: certains médicaments (p.ex. neuroleptiques, opiacés, antihypertenseurs) ou des endocrinopathies (p.ex hypothyroïdie primaire) peuvent induire une hyperprolactinémie.

Clinique:

Tumeur antéhypophysaire (adénome hypophysaire) la plus fréquente.

Prévalence 10-50/100.000, prédominance féminine.

Microprolactinomes: tumeurs < 10 mmMacroprolactinomes: tumeurs ≥ 10 mm.

Le risque de croissance des microprolactinomes est faible (de l’ordre de 5%).

Doser: taux de prolactine, TSH, T4libreImagerie: IRM→IRM typique + hyperprolactinémie = prolactinome

Traitement:Si microprolactinome, une surveillance du taux de prolactine et de l’IRM peuvent être suffisants.Si macroprolactinome ou adénome symptomatique: agonistes dopaminergiques (surtout cabergoline).

Le traitement peut être arrêté dans certains cas après deux ans si prolactine normalisée et si l’IRM montre l’absence de microadénome.

Risque augmenté d’insuffisance valvulaire cardiaque sous traitement par agoniste dopaminergique.